"Les Demeurées"
Les deux, murées ...
Deux meurent, de moeurs & de meure …
Placées juste sous l'épiderme, feuilles - lianes s'entremêlant aux lianes, buissons dans la brousse dense des élans figés, l'ouverture à l'être rigidifiée d'un savoir sans connaissance strié de connaissance sans le ça-voir …
Mais l'amusie qu'est ce là …
La musique ouïe
La musique cela, mais la musique ouvre aussi telle qu'elle …
Subtiles les vibrations délicates des cordes tendues, haubanant les pensées
Viscères des mots dits, égrenés, tandis que nées graines de sens qui poussent enliées aux cordes, fertilisées d'un courant, accouchées d'un bras vibrant sur la coque d'une basse éperdue, fouillée, abandonnée aux vents des mots, des pensées, des lisses, des tripailles de fils de motsons de feuilles dedits de pousses-vies de possibles vies, d'impossibles vies envols en vis à vie …
Pas de trace possible d'une lecture poissée d'instruments, épitaxie de voyelles de cordes, de labiales de tripes de métal et d'écarts, de vue, de hauteur, de potentiels, de tout, de tout, de tout …
Splendide performance/lecture d'un texte de Jeanne Bénameur, "Les demeurées", par Franck Andrieux & Valérie Blanchon, musique Benjamin Duboc & Jean-Sébastien Mariage.
Invités par Bertrand Gastaut.
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